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Après cinq années, Tim Brys et Niels Van Zandweghe sont enfin Olympiens. Qualifiés sur l'eau pour les Jeux de Rio en 2016, ils n'avaient pas pu disputer les épreuves olympiques. La faute à pas de chance. La Belgique n'avait obtenu le droit d'aligner qu'un seul bateau. Le choix s'était porté sur le skiff d'Hannes Obreno. Il avait terminé 4e justifiant ainsi le choix de la fédération belge. 

A Tokyo, le deux de couple poids légers sera bien au départ pour ce qui devrait être leur dernière compétition ensemble, le Gantois Brys, 28 ans, éprouvant des difficultés à se maintenir sous les 72,5 kg (140 à deux). "Mais pas cette fois, il fait tellement chaud que l'on transpire beaucoup", a-t-il confié mercredi soir lors d'un ultime point de presse au Village olympique avant le début de leur compétition samedi.

Avec le Brugeois Van Zanweghe, 25 ans, ils figurent parmi les outsiders de leur catégorie. Vainqueurs de la Coupe du monde 2018 (une première pour l'aviron belge), ils montent régulièrement sur les podiums des championnats d'Europe (3e à Lucerne en 2019 et à Poznan en 2020) mais aussi mondiaux (3e à Plovdiv en 2018, première médaille belge dans une catégorie olympique depuis Annelies Bredael en skiff en ? 1995).

Leur 7e place (victoire en finale B) aux championnats du monde de Linz en 2019 leur a offert le pass pour Tokyo. Loin de se reposer sur ce bilan, le duo a continué à améliorer son péché mignon: sa mise en action. "Cela reste notre point à travailler". Il est vrai que les moindres détails compteront s'ils veulent devancer les favoris que sont les Irlandais, Italiens, Allemands et autres Norvégiens. Ce sont d'ailleurs ces derniers qui seront leurs principaux concurrents samedi dans la 3e série (11h40, 04h40 belges).

"Nous avons hérité de la plus forte série", reconnaît Niels Van Zandweghe. "Il y a aussi l'Espagne, qui n'a pas disputé d'épreuve cette année et est donc un point d'interrogation et le Canada qui a remporté l'ultime épreuve de qualification."

Les deux premières places offrent une place directe pour les demi-finales. Tous les autres bateaux sont renvoyés en repêchages. La chaleur annoncée dans la capitale japonaise a été travaillée à l'université de Gand dans une chambre reproduisant les conditions climatiques de Tokyo. Le voyagé aérien en "business" jusqu'à Tokyo fut un autre détail du soin apporté à la préparation.

"Une merveilleuse surprise", a reconnu Brys. "Nous avons pu dormir et nous réveiller à Tokyo en pleine forme". Tout a donc été fait pour offrir les meilleures conditions de succès. "Ensuite notre préparation a pu se dérouler parfaitement à Itako. Comme nous sommes arrivés tôt (le 8 juillet) nous avons bénéficié de la fin de la saison des pluies et la chaleur n'a commencé à grimper qu'ensuite. Donc il n'y a pas eu de choc entre les 15°C en Belgique et la trentaine de degrés actuellement à Tokyo. Vraiment tout est en place. Désormais, cela ne dépend plus que de nous." En cas de qualification directe, le duo reviendra le mardi 27 disputer les demi-finales, sinon il devra disputer dès dimanche une course supplémentaire, un repêchage, pour arracher une des six dernières places ouvrant les portes des demi-finales.

Belga