Logo of Team Belgium

Le 1er octobre, il restera 100 jours avant le début des compétitions des Jeux Olympiques de la Jeunesse d’hiver. Cette troisième édition se déroulera à Lausanne, en Suisse. Gert van Looy, Chef de Mission du Team Belgium, s’est rendu début septembre à Lausanne pour une réunion de coordination. L’occasion de faire le point avec lui sur ces Jeux qui mettront en avant les jeunes athlètes d’hiver du Team Belgium.

« La préparation se passe très bien, il y a pas mal de choses très positives. Le village va être fantastique, c’est un bâtiment en forme de cercle où tout le monde se verra. Au niveau environnemental il y a également une réelle réflexion, elle s’inscrit dans l’agenda 2020 du CIO. Tous les déplacements se feront en transports en commun. On évitera ainsi les bouchons en cas d’intempéries. Les athlètes prendront donc le train. Des compartiments spécifiques seront à leur disposition. C’est une très bonne chose, même si ce rallongera forcément les déplacements, surtout pour les sports de neige.

« Pour se rendre au ski et snowboard il faudra compter 2h de trajet, 1h30 pour le biathlon et le ski de fond. Les sports de glace, eux, sont prévus dans la ville. A l’exception faite des épreuves de patinage de vitesse, de skeleton et de bobsleigh qui se dérouleront à Saint-Moritz, à 5h de Lausanne où il y aura un autre village. Les athlètes qui y logeront – et c’est un peu dommage évidemment - n’y vivront pas la même expérience qu’à Lausanne. Pour le biathlon, le saut à ski et le combiné nordique, il faudra se rendre en France sur le site des Tuffes.

Lausanne est une ville olympique de par la présence du siège du Comité International Olympique (CIO) dans la ville. « Il y aura un accent supplémentaire mis sur cette présence. Les jeunes pourront y visiter le musée du CIO. Dans la ville également les symboles olympiques sont partout. Un autre avantage c’est que ce n’est pas loin de la Belgique et que les familles et supporters pourront se rendre facilement sur place.

La sélection du Team Belgium

À l’heure actuelle, nous ne pouvons pas encore communiquer une liste de sélection. « On connait déjà certains sports où on pourrait être présents, et ceux où on ne le sera pas. On ne devrait avoir personne en saut à ski ou encore en curling. On aura des possibilités d’être présent en skeleton, en snowboard, en ski alpin, en patinage de vitesse, en biathlon, en ski de fond, en short-track ou encore en hockey sur glace. Pour ce dernier sport, on n’aura pas d’équipe mais des athlètes individuels qui, s’ils se qualifient, joueront dans des équipes internationales », nous signale Gert Van Looy.

« Mais en ce qui concerne les athlètes, il y a encore une partie de saison à effectuer. Certaines fédérations doivent aussi arrêter leurs critères de sélection. C’est donc difficile d’évaluer le nombre d’athlètes belges qui seront à Lausanne. Certains des athlètes pourraient être des jeunes qui ont participé au Festival Olympique de la Jeunesse Européenne (FOJE) à Sarajevo en début d’année. Mais vers fin novembre, début décembre on devrait en savoir plus. »

Le système de vague qui influence le choix des porte-drapeaux

Une modification également pour ces Jeux, c’est qu’il y aura des arrivées par vagues. « Avant, les athlètes devaient être présents du début à la fin. Maintenant, il y aura des vagues d’arrivées et de départs pendant toute la période des Jeux. Par exemple, en ski alpin, les compétitions se déroulent lors de la première semaine. A la fin de la première semaine, les jeunes du ski alpin rentrent chez eux, et ce seront (par exemple toujours), les snowboardeurs qui prendront le relais puisque les compétitions de snow n’auront lieu que la deuxième semaine.

« Ce système permet à plus de jeunes de participer aux compétitions puisque les places se libèrent au fur et à mesure dans les villages. Grâce à ce système, il y aura 70% d’athlètes en plus que lors de la deuxième édition des JOJ d’hiver à Lillehammer en 2015. »

De manière plus anecdotique, ce système a une influence directe sur les porte-drapeaux. Pour la cérémonie d’ouverture, seul un athlète participant la première semaine pourra porter le drapeau et pour la clôture, même cas de figure mais avec un athlète présent en deuxième semaine seulement.