Un visage frappe dans l'entourage de l'équipe olympique belge de voile présente aux JO de Tokyo : celui d'Evi Van Acker. La Gantoise de 35 ans a mis fin à sa brillante carrière de régatière en septembre 2017 et a récemment commencé à travailler comme directrice technique à la fédération de voile. Au Japon, le temps des Jeux, elle sera la coach de Wannes Van Laer.
"Je suis ici en premier lieu pour Wannes. En outre, dans le cadre de mon nouveau travail, il est agréable de vivre les Jeux de l'autre côté", a-t-elle déclaré jeudi dans la baie ensoleillée d'Enoshima, où se dérouleront les courses de voile.
Au cours de sa longue carrière, Van Acker a été trois fois championne d'Europe, est montée sur les podiums des championnats du monde et a participé trois fois aux Jeux Olympiques. Elle a connu son apogée en enlevant le bronze aux Jeux de Londres en 2012. "J'ai vécu les Jeux trois fois en tant qu'athlète. Maintenant, je suis de l'autre côté et c'est différent. Je peux maintenant faire l'expérience de ce que cela implique, entre autres sur le plan logistique, car en tant qu'athlète, vous n'êtes jamais occupé par cela. Je suis très heureuse de pouvoir en faire l'expérience maintenant."
Van Acker ne travaille pour la fédération de voile que depuis le 1er juillet. "C'est très agréable de pouvoir commencer par les Jeux Olympiques, mais le véritable défi n'a pas encore commencé. Il y a beaucoup de travail à faire, non seulement dans le sport de haut niveau mais aussi avec les talents et en profondeur. En même temps, j'ai encore beaucoup à apprendre dans mon nouveau rôle. Mais je suis très heureuse de ce changement de carrière."
Emma Plasschaert lui a succédé naturellement dans la catégorie Laser Radial. Est-elle aussi prête pour une médaille aux Jeux ? "Elle a tout fait pour avoir une bonne préparation, physiquement elle est en pleine forme et elle a hâte d'y être", avance Van Acker, qui comprend que Plasschaert ne se considère pas comme une favorite au vu de ses récents résultats. "Si c'est son sentiment, ce sera le cas. Il est vrai qu'elle a récolté peu de médailles d'or lors de ses dernières compétitions. Mais en 2019, elle a remporté l'épreuve test ici et en 2018, elle est devenue championne du monde à Aarhus. Elle sait vraiment comment s'y prendre. Mais elle ne s'inquiétera pas trop du résultat et prendra chaque jour comme il vient. C'est aussi la bonne façon de faire. Ce sont ses premiers Jeux, elle n'a pas encore l'expérience olympique. C'est bien qu'elle les abordent de cette façon."
Belga