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A 29 ans, Fanny Lecluyse va plonger dans son troisième bain olympique dimanche à Tokyo, bien décidée à forcer une place en finale. La brasseuse courtraisienne n'a jamais atteint les demi-finales tant à Londres qu'à Rio. "J'avais beaucoup de stress et ma technique n'était pas comme je voulais", reconnaît-elle.

Ses brillants Mondiaux à Gwangju à l'été 2019 avec à la clé deux records nationaux sur 100 et 200m brasse, respectivement en 1:06.97 et 2:23.76 l'ont qualifiée pour le rendez-vous japonais et fait naître de nouvelles ambitions.

Dans son épreuve de prédilection, le 200 m, elle a pris la 7e place de la finale. Une prestation qui laissait augurer du meilleur. Sauf que la pandémie est arrivée.

L'ondine du Royal Dauphins Mouscronnois a pratiqué beaucoup de vélo et une ancienne blessure au genou s'est réveillée. Le ligament latéral interne était au bord de la déchirure. Le programme de préparation a été interrompu en décembre. Fin avril, les nouveaux examens ont été rassurants. La guérison était dans les temps. Seuls 25 % restaient à consolider.

Pas question toutefois de disputer l'Euro de Budapest mi-mai, mais plutôt trois semaines d'entraînement. Lecluyse s'est totalement rassurée en claquant d'entrée un nouveau record de Belgique à Rome pour sa rentrée le 27 juin à Rome (2:23.30).  A Tokyo, Fanny Lecluyse espère entrer en finale.

"Dans les premiers Jeux, on est impressionnée avec les sportifs de tous les pays. Là, j'ai l'habitude. Ce seront certainement mes derniers Jeux et je veux montrer ma meilleure version, être en pleine forme. Je veux être là sans stress et très motivée. Je ne veux rien regretter. Si je sais que j'ai tout fait au mieux, cela me donne de la confiance." 

"J'ai déjà prouvé que j'étais capable de faire une finale aux championnats du monde donc je ne peux pas faire moins. Mais aux Jeux, je n'ai jamais disputé de demi-finales (19e en 2012, 17e en 2016). Il s'agira donc tout d'abord d'accéder aux demi-finales (top 16) et une fois là, on va tout faire pour entrer en finale. Il faudra nager plus vite que mon meilleur temps."

Une particularité pour la natation à Tokyo sera l'horaire des demi-finales à 10h30 le matin (le 26 pour le 100 brasse et le 29 pour le 200 brasse). "ll faut être capable de nager vite le matin, ce qui n'est pas le cas de tout monde. Toutes les fois qu'il a fallu le faire, je l'ai fait. Je me tracasse pas pour cela. J'ai pris l'habitude de nager vite le matin à l'entraînement."

Belga