Gabriel De Coster : « J’ai Los Angeles dans un coin de la tête : c’est une motivation quotidienne »

Gabriel De Coster est notre fer de lance en kayak slalom et kayak cross. Une passion qui lui vient de sa mère qui faisait également du kayak. Après une première expérience olympique aux JO de Tokyo, Gabriel a manqué la qualification pour Paris. Los Angeles est donc désormais un objectif prioritaire.

Dès ses 7 ans, Gabriel est dans un kayak, il adore le contact avec l’eau. Et quelques années plus tard il se qualifie pour les Jeux Olympiques de Tokyo 2020. « À Tokyo, je fais une contre-performance, je passe à côté. Je me suis dit que je trois ans plus tard c’est Paris, mais je ne me suis pas sélectionné, ça a été une énorme déception. »

Mais depuis les choses ont changé. « Je sens que j’ai énormément progressé, mentalement, physiquement, techniquement. Tout a bien avancé. Je n’ai jamais eu de grosses lacunes, mais j’ai souvent eu du mal à faire en sorte que tout fonctionne bien en même temps. C’est justement là-dessus que j’ai travaillé ces derniers mois et ces dernières saisons : aligner tous les éléments pour que ça aille vite jusqu’en bas. Et Los Angeles, je l’ai dans un coin de la tête : c’est une motivation quotidienne, ça m’aide à me lever le matin. »

Soutenu par la Défense et Sport Vlaanderen, il semblerait que les choses se mettent en place avec un titre de Champion d’Europe de kayak cross et une 8^e place aux Championnats du Monde en slalom. « J’ai pris la déception de Paris comme motivation. Au vu de la saison que j’ai faite, ça n’a pas trop mal fonctionné. »

Le titre en kayak cross est une nouvelle corde à l’arc de Gabriel De Coster. « J’ai réellement commencé en 2022 cette discipline qui se déroule en deux phases. On a la première phase de qualification où on démarre de la rampe et on fait le parcours en individuel : c’est ce qu’on appelle le time trial. Et après ça, ce sont les phases de poules où on part à quatre sur la rampe, et puis c’est la bagarre jusqu’en bas ; les deux premiers vont en phase suivante. »

De quoi laisser tomber le slalom classique ? « J’ai toujours une petite préférence pour le slalom, mais je commence de plus en plus à m’amuser et à performer en cross. Donc ça prend un peu plus de place. Mais je pense que le slalom restera toujours au-dessus. »