Le skieur alpin Kai Alaerts a étudié à la Topsportschool de Wilrijk avant d’aller s’entraîner en Autriche avec son jeune frère Xan. En 2014, il est le premier belge à marquer des points pendant l’Europacup. “Je pense que c’est un rêve pour chaque sportif de pouvoir aller aux JO. J’ai déjà atteint deux fois les présélections mais les circonstances ont fait que je n’y suis jamais allé. Cette fois je fais partie du Team Belgium!”
Kai Alaert a commencé les sports d’hiver à 2,5 ans en vacances, près de Kitzbühel, dans la station autrichienne de Jochberg où ses parents lui ont appris les rudiments du ski.
«Après j’ai aussi fait un peu de gymnastique, surtout du trampoline et du tumbling. J’ai également suivi des leçons de tennis et de jiujitsu, j’ai beaucoup nagé et testé toutes sortes d’autres sports.
Slalom
Il existe deux types d’épreuves dans le ski alpin : les épreuves techniques et celles de vitesse. Pour la vitesse il s’agit de la descente et du Super G, pour la technique le slalom géant et le slalom. Le super-combiné, la cinquième discipline combine la descente et le slalom (la discipline de Kai Alaert).
Le slalom est une sorte de course dans le ski alpin. C’est une course contre le temps ou le skieur doit effectuer un parcours avec des obstacles artificiels (portes ou piquets).Le slalom exige de grandes capacités techniques et une réactivité très développées.
Vu la vitesse (pouvant atteindre 80km/h), le skieur fournit un effort dynamique et intense pendant lequel il doit répartir ses capacités de force et d’équilibre.
«Le ski est un sport complet. Il ne faut pas seulement de la force et de la réactivité mais aussi de la sensation et de la souplesse. La difficulté avec le ski est que la moindre erreur dans plus de 130 mouvements dans un laps de temps d’une minute peut terminer prématurément votre course. Je pense qu’aucun autre sport n’est comparable et c’est ce qui le rend beau et passionnant. De plus vous êtes aussi en permanence en route en pleine nature.
«C’est un sport difficile mentalement car on est en permanence à l’étranger loin des parents, de la famille et des amis. Vous n’avez aucune vie sociale. Bien sûr à l’étranger vous vous faites beaucoup d’amis et vous apprenez facilement d’autres langues et coutumes.»
Mon grand exemple
J’ai grandi lorsqu’Alberto Tomba était en pleine gloire. J’ai naturellement aussi d’autres exemples en tête comme Benjamin Raichen et bien sûr le phénomène du moment Marcel Hirscher.
En dehors du ski j’ai un immense respect pour Roger Federer et Sven Nys qui ont dominé leur sport sur plusieurs générations.
Mon top-3 en ski pour PyeongChang
1. Marcel Hirscher
2. Henrik Kristoffersen
3. Dave Ryding