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Vendredi sera le jour de Sarah Chaâri. La taekwondoïste de Charleroi visera l'or dans la catégorie des moins de 67 kilogrammes. Lors d'une conférence de presse, elle fait le point sur cette journée importante. 

En tant que numéro 1 mondiale actuelle, tous les regards seront tournés vers Sarah Chaâri vendredi. Cette position entraîne une pression considérable sur les épaules de la taekwondoïste âgée de seulement 19 ans. Mais elle en comprend les raisons. « Je suis ici en tant que tête de série N.1 », a-t-elle déclaré mercredi lors d'une conférence de presse dans le village olympique. « Mais j'essaye de ne pas trop tenir compte des attentes. Pour moi, cela reste une compétition. Et que vous soyez le numéro 1 ou le numéro 16, le plus important, c'est de tout donner et de ne pas se reposer sur ses lauriers ». 

Chaâri, qui combine son sport de haut niveau avec des études de médecine, s'est préparée pour les Jeux en affrontant des sparring-partners etrangers. C'était une nécessité, explique-t-elle. « Dans ma catégorie de poids, il y a malheureusement peu d'athlètes en Belgique contre lesquels m'entraîner. Mais nous nous sommes bien préparés, physiquement et mentalement. Je me sens bien ».

Sarah Chaâri ouvrira la compétition vendredi matin à 10h22, en huitième de finale contre Madelyn Rodriguez, une Dominicaine de 24 ans et qui se présente en tant que tête de série numéro 16. « Je ne la connais pas du tout », a admis la jeune femme. « Elle s'est qualifiée lors du tournoi continental de qualification. C'est quelqu'un qu'on ne rencontre pas souvent dans le circuit. Un nouveau visage pour nous. Je vais devoir rester concentrée ». 

Sarah Chaâri vit ses premiers Jeux Olympiques à Paris. 

 

Belga