C’est en 2000 que le Club des 5 voit le jour à l’initiative des Comités olympiques nationaux de Belgique, des Pays-Bas, de Norvège, de Suède et de Suisse pour s’élargir à 6 en 2014 avec l’arrivée du Brésil, pays hôte des JO Rio 2016.
Quelle est exactement la mission de ce Club des 6? Dans le cadre du séminaire organisé cette année à Genval du 11 au 14 novembre, nous avons posé la question à Olav Spahl, directeur Elite Sport du COIB.
Olav Spahl: ‘Le Club des 6 représente les CNO des 6 pays membres avec des délégations et des besoins similaires et a pour principale mission d'interagir ensemble avec les COE et le CIO.’
‘Optimiser les performances dans le cadre spécifique des compétitions multidisciplinaires internationales, c’est un des objectifs majeurs du Club des 6. Quels sont les défis à relever, les solutions à proposer? Quels sont les aspects à aborder ensemble, comment faire part de nos projets d’intérêt commun aux COE et au CIO ? A la base de cette initiative, le concept ‘ensemble, nous sommes plus forts’.’
‘Traditionnellement, le Club se réunit une fois par an. Ces workshops sont l’occasion pour les directeurs Elite Sport et les managers des Jeux d’échanger leurs expériences sur des thèmes spécifiques, d’analyser les besoins rencontrés et d’examiner les solutions à développer pour y satisfaire. L'an prochain au programme: psychologie, coaching et médecine.’
Special guest
Présent également à Genval, Pierre-Olivier Beckers, président du COIB, membre du CIO et président de la Commission de coordination des JO Paris 2024. Interlocuteur privilégié du CIO et du Comité organisateur, sa principale responsabilité est de superviser l’organisation des Jeux et d’en garantir le bon déroulement.
Olav Spahl : ‘Il était important pour le Club des 6 que Pierre-Olivier Beckers prenne le temps de participer à cette session. Au cours des débats, d’importantes questions pragmatiques ont été abordées, notamment concernant la sécurité, l’hébergement et la nutrition des athlètes dans le cadre des prochains Jeux à Paris. A soumettre au CIO, au Comité organisateur et aux fédérations internationales.’