Les très bons résultats du Team Belgium aux Jeux Olympiques de Rio ne doivent pas rester sans suite comme ce fut le cas après un bilan identique en 1996 aux Jeux d'Atlanta. Le Comité Olympique et Interfédéral Belge (COIB) entend s'y employer.
"La Belgique a vécu les Jeux comme elle vit le Tour de France ou l'Euro de football, c'est très important", a estimé Eddy De Smedt, le chef de mission, lors de la conférence de presse de conclusion des Jeux Olympiques, dimanche à Rio. "C'est très important de créer un climat de sport de haut niveau dans le pays."
"Il faut saisir le momentum maintenant", précise Eddy De Smedt. "Pas dans six mois ou un an. Le succès génère le succès."
"Il faut des moyens financiers, il ne faut pas s'en cacher", a précisé Pierre-Olivier Beckers. "Nous avons les moyens que nous avons, environ 36 millions d'euros par an. Je suis content que, malgré la crise financière, nous ayons pu maintenir grosso modo ces montants. Nous avons besoin d'investir dans les infrastructures d'entraînement et on a besoin de moyens financiers pour créer l'encadrement le plus professionnel possible, au niveau du coaching des moyens scientifiques et technologiques."
"Il y a aussi la volonté de s'investir à long terme sur un nombre spécifique de sports et de projets. Dans la mesure où nous avons des moyens limités c'est ce qui a été de mieux en mieux géré: la volonté de se focaliser sur un nombre limité de sports aussi bien côté flamand que francophone. Il faut continuer dans cette voie."
"Enfin, il faut qu'on essaie d'optimaliser les moyens que nous avons. Je crois beaucoup dans la plateforme olympique que nous avons créée (en 2010, réunissant les trois ministres des sports et le COIB) pour d'abord donner cette impulsion et amener tout le monde sur un seul objectif et ensuite pour en assurer la réalisation au sein de chaque communauté", a détaillé Pierre-Olivier Beckers.