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La patineuse artistique Loena Hendrickx trépigne à l'idée de faire son entrée en lice aux Jeux Olympiques de Pékin, mardi prochain à l'occasion du programme court sur la glace du Palais omnisports de la capitale chinoise. Le programme libre est prévu jeudi.

Vendredi, la native de Turnhout a suivi avec attention les performances de Hanne Desmet, qui est parvenue à décrocher la 3e place du 1.000 mètres en shorttrack, offrant la première médaille au Team Belgium à Pékin, la première aux JO pour la Belgique en patinage de vitesse sur piste courte. "C'était génial de voir une Belge obtenir une médaille. Comme moi, Hanne a eu certains pépins physiques, nos trajectoires sont un peu similaires", a déclaré Hendrickx samedi au village olympique de Pékin.

Victime d'une inflammation des vertèbres du dos peu après l'Euro, Loena Hendrickx n'est pas tout à fait débarrassée de cette gêne. "Mon dos constitue toujours un problème, même si cela s'améliore. Je bénéficie de tous les soins nécessaires grâce aux kinés et médecins présents ici à Pékin. Je dois parfois mordre sur ma chique pendant certains entraînements, j'essaie de ne pas me concentrer là-dessus."

Encadrée par son frère Jorik, double olympien comme le sera bientôt Loena Hendrickx, elle a avoué s'être surentraînée avant son départ pour la capitale chinoise. "C'était vraiment très intensif, j'étais épuisée. J'ai moins de possibilités de m'entraîner et je fais les choses plus calmement ici", a avoué celle qui a terminé 5e des derniers Mondiaux avant d'échouer au pied du podium aux Championnats d'Europe il y a près d'un mois.

Depuis sa 16e place à PyeongChang en 2018, la patineuse d'Arendonk, désormais 22 ans, estime avoir beaucoup muri. "J'étais jeune, je n'avais pas vraiment conscience de ce que j'avais accompli. Mentalement, je n'étais pas encore très forte alors que maintenant, je pense à bien d'autres choses", a ponctué Loena Hendrickx, qui a porté le drapeau belge en compagnie du skieur Armand Marchant lors de la cérémonie d'ouverture.

Belga