Champion du monde et numéro 1 mondial en moins de 81 kg, Matthias Casse, 24 ans, est arrivé à Tokyo avec l'ambition de décrocher l'or olympique. Il entrera en lice dans le tournoi de judo mardi matin.
"Je me sens bien. Tout se passe comme prévu. Je peux bien m'entraîner ici, il fait beau et je partage la chambre avec Toma (Nikiforov) et Jorre (Verstraeten). C'est bien. Je me sens prêt à me battre", a expliqué l'Anversois samedi.
Il y a cinq ans, Matthias Casse a vu de près la victoire de Dirk Van Tichelt dans le combat pour le bronze olympique à Rio de Janeiro en moins de 73 kg. "J'étais son partenaire d'entraînement à l'époque. Le voir remporter une médaille m'a beaucoup apporté. Depuis ce jour, j'attends ces Jeux avec impatience. Mes séances d'entraînements se sont concentrées depuis longtemps sur le fait d'être au sommet de ma forme ici et maintenant. Je suis même meilleur qu'au championnat du monde. La sensation à l'entraînement est bonne, je suis explosif. C'est le plus important."
Matthias Casse est prêt pour aller chercher une médaille, mais il sait qu'on ne lui en fera pas cadeau. "Je fais certainement partie des candidats au podium, mais en judo, c'est difficile de prévoir. Tout peut aller très vite. J'essaie de ne pas trop penser à la compétition pour le moment, c'est encore trop tôt. J'essaie d'être aussi détendu que possible pour l'instant."
Matthias Casse débutera mardi face au Porto-Ricain Adrian Gandia (IJF 33), avant de défier - en théorie - le Suédois Robin Pacek (IJF 28) au deuxième tour et le Russe Alan Khubetsov (IJF 8) en quarts de finale. Si tout va bien la place de finaliste se jouera le plus vraisemblablement contre le Turc Vedat Albayrak (IJF 4) qui l'a battu lors de leurs deux premiers duels.
Le tournoi débute à 4h00 du matin en Belgique. Ses deux plus redoutables rivaux l'Israélien Saig Mugi (N.2) et le Géorgien Tato Grigalashvili (N.3) ont été placés dans l'autre moitié de tableau. Il ne pourrait les rencontrer qu'en finale. Après huit titres mondiaux chez les dames, Matthias Casse est devenu en juin à Budapest, le premier chez les messieurs à offrir un titre de champion du monde à la Belgique.
Belga