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Nina Derwael sera l'un des fers de lance du Team Belgium aux Jeux Olympiques de Tokyo. Après deux titres mondiaux consécutifs aux barres asymétriques, la gymnaste limbourgeoise de 21 ans doit viser en bonne logique l'or olympique. Un rôle de favorite qui ajoute forcément une certaine pression.

Après une année 2020 difficile (touchée par le Covid-19, plusieurs quarantaines imposées) et malgré deux compétitions aux résultats inférieurs aux attentes cette saison, la Sportive belge de l'année 2018 et 2019 aborde la dernière ligne droite avant les Jeux avec confiance. "J'ai moins de doute qu'en 2020. J'avais beaucoup de stress à l'approche des Jeux à l'époque. Aujourd'hui, je suis davantage prête", a-t-elle confié samedi lors d'un événement de presse en ligne organisé par le COIB.

"Je ne suis pas concernée par un statut de favorite et je ne sais pas si c'est si important non plus. Je dois juste me concentrer sur moi-même. Une compétition doit toujours être disputée. C'est vraiment difficile de dire si je suis la grande favorite aujourd'hui. Je suis l'une des favorites de toute façon, mais nous sommes quelques-unes"

Elle n'a pas encore décidé avec quel exercice aux barres asymétriques elle va présenter aux Jeux. Elle a récemment présenté un exercice avec une valeur de départ plus élevée de 6,7). Le FIT-Challenge de Gand, dernière répétition générale, elle a repris son exercide des Jeux Européens de Minsk de 2019, n'a pas apporté de clarté. "Nous avons deux options et nous ne déciderons qu'au dernier moment. Ce sera l'exercice avec lequel je me sentirai le plus à l'aise à l'entraînement et où l'exécution est la meilleure. Mais, les deux sont presque identiques. Il y a juste un élément de différence."

Derwael veut également se mettre en valeur dans le concours général de Tokyo. "Je suis heureuse de pouvoir faire les quatre appareils. Je suis également satisfaite des progrès que j'ai accomplis au cours de l'année écoulée. Je peux montrer un très bel exercice de poutre avec un nouveau saut. Celle-ci me rend plus compétitif par rapport à il y a deux ans lors des championnats du monde."

En 2019, elle a terminé cinquième au concours général, et quatrième en 2018. Pour Derwael, il s'agira des deuxièmes Jeux. "A Rio, j'étais très jeune, j'avais à peine 16 ans, c'était aussi ma première compétition en tant que senior et j'ai beaucoup appris là-bas. Je me souviens avoir regardé la salle d'échauffement avant la finale du concours général et m'être dit : "Bon sang, je suis la plus jeune ici". Après les Jeux, j'ai aussi fait un déclic dans ma tête et je me suis dit que je voulais obtenir plus que ce que j'avais fait jusque-là." 

Derwael a terminé 19e de la finale du concours général mais n'a pas participé à une finale pas agrès à Rio. "La gymnastique reste un sport de jugement et j'aurais peut-être obtenu plus de points. Mais à l'époque, je n'avais pas une grande réputation et nous étions aussi en compétition dans la première subdivision. Peut-être que les juges n'étaient pas encore réveillés à l'époque," sourit-elle aujourd'hui.

Belga