Olympienne à l’honneur - Aisling D’Hooghe : “Maman et Olympienne ? Un sacré défi... pas impossible !”

À 30 ans, Aisling D’Hooghe a refermé un chapitre important de sa vie. Après avoir disputé ses premiers Jeux Olympiques à Londres en 2012 et participé à ses seconds et derniers à Paris en 2024, la gardienne des Red Panthers a décidé de prendre sa retraite internationale. Une fin de carrière marquée par un accomplissement aussi personnel que sportif : celui d’avoir su concilier la maternité et la vie d’athlète de haut niveau. 

« Combiner ma vie de maman avec ma carrière de sportive de haut niveau, ce n’est pas toujours simple, mais avec un bon planning et une famille ultra présente, j’ai pu continuer. » Jongler entre les entraînements, les horaires de l’école et sa carrière : le quotidien d’Aisling a été tout sauf calme. « Mais quand on est bien entourée, ça change tout. » 

En février 2021, elle a donné naissance à Cali. Très vite, elle se fixe un objectif clair : revenir sur le terrain et participer aux JO de Paris 2024. « Toute ma grossesse a été suivie de près par l’équipe nationale, le staff médical et le préparateur physique. On avait même planifié la reprise post-partum. » Résultat ? Six semaines après l’accouchement, elle reprenait déjà l’entraînement. Dix semaines plus tard, elle rejouait. 

Paris 2024 restera un moment fort pour l’ancienne gardienne des Red Panthers. « C’était magique de disputer les Jeux à Paris, devant ma famille, et surtout avec mon fils dans les tribunes. » Une belle récompense après des mois d’efforts. À 4 ans, son fils Cali a encore du mal à saisir l’ampleur de ce que sa maman a accompli. « Pour lui, c’est juste que je suis en rouge avec une équipe contre une autre. Il voit bien que c’est spécial, mais je pense qu’il ne réalise pas encore ce que sont les Jeux Olympiques. » 

À toutes les sportives de haut niveau qui rêvent de fonder une famille sans tourner le dos à leur carrière, Aisling adresse un message sincère : « Ce ne sera pas facile tous les jours. Il faut beaucoup d’organisation, du soutien, et accepter les sacrifices. Mais c’est faisable. » Et elle note aussi un changement de regard : « Le sport féminin évolue. Il y a encore du chemin, mais on sent une vraie volonté d’avancer vers plus d’égalité. » 

Avec le sourire et une immense fierté, Aisling D’Hooghe a tourné la page du hockey international et se prépare désormais à accueillir son deuxième enfant. 

Le Team Belgium souhaite une joyeuse fête des mères à toutes les mamans !