Plus d'un siècle après le football, le hockey masculin est devenu le deuxième sport collectif belge sacré champion olympique, jeudi soir à Tokyo. En finale, les Red Lions se sont imposés aux dépens de l'Australie à l'issue de la séance de shoot-out. (1-1, 3-2 aux s-o).
"La nuit a été courte. On n'a pas encore de recul. C'est vrai qu'être champion olympique est un sentiment incroyable." Cédric Charlier a répondu aux sollicitations des médias au lendemain de la victoire. "Difficile de mettre des mots. C'est l'accomplissement de toute une carrière. Il y a une part de soulagement. On avait mis les objectifs tellement haut, on les avait affichés. Et grâce à cela on est arrivé à les atteindre.
Et c'est aussi une grande fierté. On avait à cœur de montrer qu'en Belgique on peut avoir des objectifs très élevés sans être arrogants", confia l'attaquant du Dragons qui disputait ses troisièmes JO et qui a connu tous les succès antérieurs de cette génération de Red Lions. "Évoquant la soirée qui a suivi la victoire, Cédric Charlier a détaillé : "c'était une fête Covid. On a bu une chope, profité, téléphoné à nos proches.
Le plus important c'est de partager les choses. Après nous avons mangé des pizzas, des frites, rien de spécial. Nous avons eu un petit drink avec le COIB. Les Cats étaient là et quelques autres." Le N.10 a aussi abordé l'avenir. "Il y a une culture du sport qui reste à créer en Belgique. On n'a pas encore toutes les structures nécessaires dans tous les sports, ni tous les soutiens non plus. Si on peut contribuer à faire bouger les choses par nos résultats, c'est important."
Cédric Charlier, 31 ans, n'a pas encore décidé de son avenir avec les Red Lions. "Je m'étais toujours dit que je me laisserais un ou deux mois après les JO pour réfléchir à tête reposée. Le prochain cycle olympique sera plus court, ce qui laisse potentiellement la possibilité de continuer. Je dois voir aussi le projet de Michel (Vanden Heuvel, le nouveau coach national)."
Belga