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La semaine dernière, les jeunes marins belges ont participé à la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques à Paris, un événement marquant pour tout le Team Belgium. Après avoir passé du temps dans le village olympique de la capitale française, ils sont désormais de retour à Marseille pour se concentrer sur les régates.

Malgré un emploi du temps perturbé par des courses reportées, ils ont eu l'occasion de s'entraîner plusieurs fois au large de la Marina du Roucas-Blanc, à Marseille, où se déroulent les épreuves de voile. « Hier, nous n'avons pas pu aller sur l'eau en raison des courses reportées, mais nous devrions avoir une courte session aujourd'hui. Toutes les vérifications ont déjà été faites et notre bateau est en ordre et approuvé », explique Claeyssens.

Le duo belge, composé de Eline Verstraelen et Lucas Claeyssens, n'a pas une grande expérience de la navigation dans la marina marseillaise. Toutefois, le Bruxellois et l'Anversoise ont reçu de précieux conseils de leurs coachs et de l’ensemble du staff. « On est aussi préparé à ce que les manches puissent parfois se révéler chaotiques en raison du vent instable. On va essayer de faire notre maximum avec les conditions qui nous seront données. De toute façon, cela risque d'être compliqué pour tout le monde », ajoute Verstraelen, qui a récemment rejoint le Nacra 17 après avoir été championne du monde en 2022 dans la classe ILCA 6. « Ces circonstances particulières et inattendues, on peut s'y préparer mentalement. Si quelque chose de contraignant arrive, on doit simplement l'accepter et repartir de zéro. Il n'est pas rare de voir quelqu'un qui se retrouve dernier remonter jusqu'au top 10 en fin de régate. »

Pour leurs premiers Jeux Olympiques, Verstraelen et Claeyssens ressentent moins de pression qu’ils ne l’auraient ressenti en étant au village olympique avec les autres athlètes belges. « Maintenant que l'on a vu vendredi dernier comment cela se passe à Paris, nous sommes contents d'être dans notre bulle ici, dans notre maison avec les autres régatiers », confient les deux jeunes skippers. Ils considèrent l’équipage italien, Ruggero Tita et Caterina Banti, comme les grands favoris pour l’or. « Ils ont dominé ces dernières années. Les Britanniques John Gimson et Anna Burnet ont aussi leurs chances. En revanche, de la 3e à la 8e place, la compétition sera très ouverte et variable. Nous ne sommes pas à l’abri de surprises », ajoutent Verstraelen et Claeyssens, qui ont obtenu leur qualification pour ces JO en terminant à la 7e place des régates de la dernière chance à Hyères, fin avril, et en obtenant ainsi une place de quota pour la Belgique.

 

Belga