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L'entraîneur Maarten Avonds, de Sneeuwsport Vlaanderen, espère que trois snowboarders représenteront la Belgique aux Jeux Olympiques d'hiver de Pékin (4-20 février 2022). "Nous devrions pouvoir en envoyer deux, idéalement quatre", a-t-il déclaré durant le stage du Comité olympique et interfédéral belge (COIB) à Rio Maior, au Portugal.

Début novembre, Seppe Smits s'est fracturé le tibia gauche. Il a ainsi manqué toute la saison hivernale. Le champion du monde du slopestyle 2011 et 2017 devra à présent se battre pour se qualifier aux Jeux de Pékin, qui seraient ses troisièmes.

"Seppe a passé une très bonne revalidation. Selon Johan Bellemans, médecin en chef du COIB, il se trouve dans les temps", a expliqué Avonds.

"Smits pourra reprendre le snowboard en juillet et commencer les gros 'tricks' avec impact en septembre/octobre. Après cela, nous verrons s'il est prêt pour les compétitions de l'automne." Les chances de Smits de participer aux Jeux ont pris un coup, car il a manqué une partie de la période de qualification.

"Mais Seppe a tellement d'expérience. Nous connaissons sa motivation et sa persévérance, et beaucoup de choses sont encore possibles." Les derniers Mondiaux à Aspen, dans le Colorado, constituait une première référence en vue de Pékin. Sebbe De Buck avait terminé 13e en slopestyle. Lors de la manche de Coupe du monde de Laax (Suisse), en début d'année, il avait manqué de peu le podium. De Buck est bien engagé, selon Avonds.

"Mais il a encore besoin d'un résultat ici ou là pour assurer sa place. Cela vaut aussi pour Loranne Smans, neuvième des Mondiaux de slopestyle. Cela se passe bien pour elle. Physiquement, elle est très forte, mais nous devons encore chercher des figures techniquement plus difficiles."

Evy Poppe, 17 ans, avait remporté le slopestyle aux Jeux Olympiques de la jeunesse en 2020. Lors des récents Mondiaux juniors, elle a remporté l'or en slopestyle et le bronze en big air. Grâce à ce titre, elle pourra disputer les manches de Coupe du monde la saison prochaine.
"Si elle réalise de bonnes prestations, elle pourra encore revendiquer une place aux Jeux. Elle peut encore progresser sur les rails. Lors des manches de Coupe du monde, les Mondiaux et les Jeux ceux-ci sont plus hauts. Pour les sauts, elle est prête à élever son niveau. Il reste encore Jules De Sloover (19), qui vient de disputer sa première saison complète en Coupe du monde. C'était un bel apprentissage pour lui. Il a un gros potentiel. La seule question est de savoir s'il peut franchir les étapes nécessaires à une sélection olympique. Les Jeux de Pékin arrivent peut-être un peu tôt." 

Avonds a également souligné l'importance de la 'dry slope' à Genk. Les travaux d'une nouvelle grande rampe ont été retardés en raison du coronavirus. "L'ouverture officielle est prévue en septembre, mais nous espérons déjà pouvoir nous entraîner plus tôt. C'est un projet très important en vue de Pékin. Là, les athlètes peuvent essayer de nouveaux sauts en toute sécurité et gagner en confiance. Depuis deux ans, il existe une rampe plus petite, qui est très utilisée tant par les athlètes de notre projet que par ceux des différents clubs."

Belga