Comme à chaque fois que les Jeux sont organisés loin d'Europe, le Comité Olympique et Interfédéral Belge (COIB) trouve un lieu de séjour qui permette aux athlètes de s'acclimater aux conditions locales et de récupérer du décalage horaire tout en bénéficiant de bonnes conditions d'entraînement. Le choix en 2016 s'est porté sur la ville d'Uberlandia.
Uberlandia été préférée à Belo Horizonte, Barbacana et Juiz de Fora. Située à un petit millier de kilomètres (par la route) au nord-ouest de Rio et un peu plus d'une heure d'avion, la base belge sera ouverte du 18 juillet au 18 août. "L'idée d'Uberlandia est de faire l'acclimatation dans une sphère de sérénité", explique Eddy De Smedt, le chef de mission belge.
"Il y a cinq heures de décalage entre la Belgique et le Brésil. On prévoit généralement un jour d'acclimatation par heure de décalage. A cela, s'ajoute le voyage qui est long et n'est pas direct (plus de 13 heures de vol au total). La plupart des athlètes voyageront par Zurich. C'est le vol que 90 pour cent de la délégation va prendre. Donc il faut compter une bonne semaine d'acclimatation au total. Cette semaine, il faut voir comment on va l'organiser."
"Soit on arrive directement au Village (à Rio), on est là une semaine avant sa compétition. La plupart des athlètes veulent encore faire un petit entraînement avant la compétition. Là, il y a le choix du lieu dans le Village ou en dehors du Village qui est devenu Uberlandia. Celui-ci permet d'arriver un peu plus tôt. D'être en dehors de la pression olympique, d'être un peu plus au calme pour faire cette préparation finale. On n'est pas lié là-bas à des accréditations. On peut amener plus de gens en accord avec les fédérations."
Un doute subsistait quant à la piste d'athlétisme d'Uberlandia. Un récent séjour de Philippe Préat, un des deux 'High Performance Managers' du Comité olympique, s'est révélé rassurant. Les sélectionnés en athlétisme pourront aussi bénéficier des bienfaits d'Uberlandia.
Tous les athlètes n'iront pourtant pas à Uberlandia. "Vu le parcours de la course sur route à Rio (qui est très difficile, ndlr), ce n'est pas le bon endroit pour les cyclistes", a notamment précisé Philippe Vander Putten, le directeur général du COIB.
(Cet article a été réalisé en étroite collaboration avec Belga News)