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Vincent Vanasch constitue un maillon primordial des Red Lions, un élément déterminant dans les récents succès de l'équipe nationale masculine de hockey. Le portier, surnommé "The Wall", est sur le toit du monde, lui qui a été élu Gardien de l'année par la Fédération internationale de hockey ces deux dernières années et nominé pour un troisième de rang.

Malgré des performances constantes au très haut niveau et ses récompenses mondiales, Vanasch reste modeste. "Ce n'est pas facile de se distinguer dans un sport collectif. Je suis fier de ces trophées individuels mais je n'aurais jamais pu les avoir sans mes équipiers. Nous avons une très bonne équipe, j'ai donc peu de travail. Mais je dois être décisif sur les rares balles importantes", a déclaré le Bruxellois de 31 ans, actuellement en stage avec le Team Belgium à Belek, en Turquie.

Champions du monde et d'Europe, les Red Lions sont devancés de peu par l'Australie au classement mondial. Il est donc logique de considérer l'équipe belge comme une des prétendantes à la médaille d'or aux Jeux Olympiques de Tokyo. "Je ne sais pas si nous sommes les grands favoris. Nous aurons notre chance de sacre, comme d'autres nations. Ce sera assurément une âpre bataille, même pour remporter une médaille. Comme j'ai pu le constater à Rio, aucun cadeau ne sera fait. Et les détails feront la différence, comme au Mondial ou à l'Euro. J'espère uniquement que nous serons à notre meilleur niveau. La récompense suivra."

Les Red Lions et leur staff ne laissent rien au hasard dans leur préparation et ont affiché envie et détermination cette semaine à Belek. "Nous ne serons pas prêts à 100 mais bien à 150 pourcents", a rigolé Vanasch. "Nous sommes tous très impatients à l'idée d'être aux Jeux."

En 2016, les troupes de Shane McLeod avaient réalisé le parcours parfait jusqu'en finale où l'Argentine s'était imposée 4-2. "Nous avions battu les Pays-Bas en demies, ce que nous n'avions jamais réalisé dans un tournoi majeur auparavant. Nous étions donc sûrs de revenir en Belgique avec une médaille et étions peut-être un peu trop contents. On a ensuite perdu contre les Argentins, meilleurs que nous en finale alors que nous devions normalement les battre. Nous avons beaucoup appris de cette défaite. Parfois, il faut perdre une finale pour être capable de gagner la suivante."

Selon le pensionnaire du Watducks, la force des Red Lions réside dans le collectif. "Quand un jeu arrive, il est très rapidement intégré au groupe, comme s'il en faisait partie depuis des années. L'encadrement est aussi extraordinaire, le contact entre les joueurs et le staff est excellent. Il y a du talent dans l'équipe mais nous travaillons aussi très dur."

Diplômé d'un masters en kinésithérapie, Vanasch ne pense pas à arrêter. "Je prends toujours énormément de plaisir sur le terrain, tant à l'entraînement qu'en matches. Je veux encore continuer quatre ans, sûrement jusqu'à Paris (2024). Je vais tout faire pour bien continuer à livrer de bonnes performances."

Belga